Agriculture : Le Burkina Premier Producteur de Coton en Afrique

agriculture au Burkina Faso
Une agriculture dominée par le coton:

A l’image de la répartition démographique du pays, l’économie du Burkina Faso est essentiellement rurale. Près de 80% de la population active y travaille, produisant un peu moins de 40% du PIB. L’agriculture est très variée du nord (Sahel) au Sud du Burkina Faso, mais c’est une économie très liée au coton.

Le Burkina, premier producteur de coton en Afrique sans Monsanto

Monsanto avait espéré faire du Burkina sa vitrine africaine. Mais les agriculteurs burkinabè ont été déçus, tant par les rendements que par la qualité du coton BT fourni par Monsanto. Le Burkina est en effet le premier producteur africain de coton. Le développement de la production de coton a permis de freiner l’exode rural et de lutter contre la pauvreté, mais au détriment de la culture vivrière. Avec plus de 600.000 tonnes produites en 2012-2013, le Burkina est le premier producteur africain de coton. Cette production est malheureusement confrontée à un marché largement subventionné, notamment aux Etats Unis.


OGM : le Burkina Faso va se passer du coton de Monsanto

L’agriculture traditionnelle reste importante au Burkina Faso

En voyageant à travers le Burkina Faso, vous verrez de grands troupeaux paître sur les terres arides du nord, des cultures maraîchères près des points d’eau, et des champs de canne à sucre près de Banfora. Sur le plan des cultures vivrières, loin d’être un exportateur agricole important, le Burkina Faso recherche avant tout une autonomie alimentaire. Les productions traditionnelles sont le mil et le sorgho, cultivés à la saison des pluies et dont les récoltes sont aléatoires d’une année à l’autre. Une saison des pluies médiocres peut imposer aux cultivateurs de refaire plusieurs semis, parfois jusquà épuisement des stocks. Il s’en suit souvent une flambée des cours animée par des importateurs céréaliers qui spéculent sur la sécheresse et sur les aides extérieures (ONG, UE, EU).

Dans beaucoup de villages, vous pourrez voir des jardins riches en cultures maraîchères. Oignons, tomates, pommes de terres se retrouvent ainsi au marché. Condition nécessaire pour ces cultures: un point d’eau ou une nappe phréatique pérenne. Cette activité n’est pas destinée à la consommation des habitants mais bien à la revente pour produire un petit revenu familial.